Dissocier la nature des contrats éternels et éphémères est intéressant. Cela dit, je ne vois pas les contrats éphémères (fleeting) comme générant des émotions humaines "pures". Ces contrats sont par nature féériques, et les émotions qu'ils manipulent sont aussi factices (mais néanmoins puisssantes) que celles des Fae. Justement, de tous, ce sont à mes yeux les contrats les plus féériques. A partir du moment où une émotion ne vient pas de façon naturelle, elle n'est pas vraiment humaine.
Au niveau de l'apprentissage des contrats de cour, voilà comment je vois les choses. J'ai tendance à estimer qu'au moment du serment d'allégeance d'un changelin, il contracte bien sûr des devoirs envers la cour, mais la cour contracte également des devoirs envers lui... Et l'accès aux contrats qui l'ont fondée fait partie (implicitement) des termes de l'accord. Par ailleurs, l'allégeance à une cour a une grande incidence sur l'identité du changelin, autant d'un point de vue symbolique ("je suis un automnal" décrit déjà grandement un changelin. Rien qu'à sa saison, on devine déjà en bonne partie ce qu'il est.) que d'un point de vue matériel (l'apparence du changelin est altérée par le manteau). Sa cour fait donc finalement partie de sa nature autant que son Aspect, ce qui fait qu'il a naturellement accès aux contrats qui ont scellé sa fondation. Plus il se lie à sa cour et plus elle le reconnait comme une partie intégrante d'elle même (manteau qui monte), plus il parvient à "l'incarner" et donc à en maîtriser les contrats. Au final, le mécanisme est proche de celui des autres contrats d'affinité, à ceci prêt que ce n'est pas en apprenant à connaître sa nature de changelin, mais celle de Printanier/Estival/Automnal/Hivernal que le personnage va découvrir les différentes clauses de ces contrats. Du coup, l'acte est un peu moins personnel puisque cette fois le personnage n'est qu'une partie de cette facette de sa nature.
Au niveau de l'apprentissage des contrats de cour, voilà comment je vois les choses. J'ai tendance à estimer qu'au moment du serment d'allégeance d'un changelin, il contracte bien sûr des devoirs envers la cour, mais la cour contracte également des devoirs envers lui... Et l'accès aux contrats qui l'ont fondée fait partie (implicitement) des termes de l'accord. Par ailleurs, l'allégeance à une cour a une grande incidence sur l'identité du changelin, autant d'un point de vue symbolique ("je suis un automnal" décrit déjà grandement un changelin. Rien qu'à sa saison, on devine déjà en bonne partie ce qu'il est.) que d'un point de vue matériel (l'apparence du changelin est altérée par le manteau). Sa cour fait donc finalement partie de sa nature autant que son Aspect, ce qui fait qu'il a naturellement accès aux contrats qui ont scellé sa fondation. Plus il se lie à sa cour et plus elle le reconnait comme une partie intégrante d'elle même (manteau qui monte), plus il parvient à "l'incarner" et donc à en maîtriser les contrats. Au final, le mécanisme est proche de celui des autres contrats d'affinité, à ceci prêt que ce n'est pas en apprenant à connaître sa nature de changelin, mais celle de Printanier/Estival/Automnal/Hivernal que le personnage va découvrir les différentes clauses de ces contrats. Du coup, l'acte est un peu moins personnel puisque cette fois le personnage n'est qu'une partie de cette facette de sa nature.
